Cop21. Depuis Toulouse, la Journée 123 Climat prône le passage à l’action
Commentaire posté par Jerome le 12 novembre 2015 16:27
Le changement climatique en général et l’absence totale d’action (hors com’ que l’on peut alors plus appeler du greenwashing) reposent sur les élus. L’exemple toulousain en est la caricature avec :
– le tout voiture et la com autour d’une 2nd Rocade alors que son utilité a déjà été rejetée en... 2006 parce que l’accroissement d’infrastructures routières accélère l’utilisation de la voiture et freine les déplacements. Ce n’est donc pas une réponse aux besoins de mobilité.
– un TGV qui ne répondra que dans le nom à des gains de temps car bien sûr le paramètre temps n’est pas le seul sur lequel il faut jouer pour en gagner... Par contre il est extrêmement coûteux et accélère, comme tous les choix de nos politiques le changement climatique aux dépens de tous. La cour des comptes est d’ailleurs contre.
– etc...
Pourquoi encore laisser les élus s’exprimer alors qu’ils ne sont plus à l’origine d’améliorations pour la collectivité ? En quoi « Les politiques n’ont pas attendu la Cop21 pour agir sur l’atténuation des gaz à effets de serre dans les secteurs prioritaires que sont les transports et le bâtiment » ? En retardant encore et toujours le prolongement de la ligne B ? En rendant inutilisable trottoirs et pistes cyclables ? En favorisant les possibilité de stationnement dans les logements neufs au lieu de prévoir des stationnements appropriées aux véhicules adaptés à la ville ? En n’inscrivant pas l’éco-conduite comme un devoir de tout conducteur de bus ? En n’intégrant pas de bonnes pratiques au sein de leurs équipe ou simplement dans les bâtiments municipaux ? En faisant appel à des salariés détachés ? En faisant leurs « courses » publiques et privées hors France, alors qu’ils communiquent sur l’économie locale ? Toulouse est-elle sur la bonne voie pour réduire par 4 ses émissions de GES avant 2050 ? ... Les élus apparaissent le plus souvent comme le frein majeur aux changements de nos sociétés... et la démocratie participative, idéale dans les textes, une poudre aux yeux coûteuses pour cautionner des pratiques accroissant les désordres à tous les niveaux.
Le devoir des journalistes est de ne pas divulguer les messages des élus sans analyse, sinon c’est une prestation publicitaire et il faut la facturer.
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