De l’or rouge bio à La Safranette

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Trois ans après ses premières plantations, La Safranette va pouvoir proposer ses semences de crocus à la vente. Une nouvelle phase du développement de cette safranière implantée à Rabastens, dans le Tarn.

La récolte de fleurs achevée, commence celle des bulbes. La Safranette va s’y adonner pour la première fois. Cette étape était très attendue des deux jeunes producteurs de safran installés depuis 2010 à Rabastens, dans le Tarn. Carine Goulmot et Boris Assi se sont convertis au safran après une carrière artistique pour l’une et commerciale pour l’autre : « L’idée c’était d’être à notre compte et d’avoir un travail à proximité de notre lieu d’habitation » précise Boris Assi.

Formés initialement à la mécanique agricole, le retour à la terre se pose pour lui avec évidence. Ils optent pour le safran, épice dont ils deviennent très rapidement des spécialistes. Évoquant la production française d’avant la Révolution quand le Gâtinais, région de Fontainebleau, était le principal terroir de récolte avec 30 tonnes de safran à l’année. « Aujourd’hui pour la France toute entière, la production varie de 30 à 35 kilos… » précise Boris Assi. La Safranette y contribue à hauteur de près d’un kilo désormais, vendu selon la cote autour de 30 euros le gramme.

Commercialisation web

Ils ont investi 60.000 euros dans leur installation. Soutenus par les différents dispositifs de la filière agricole. Outre la production de l’épice, ils portaient le projet de produire des semences biologiques de crocus sativus afin de s’assurer des revenus convenables. Ce sera donc chose faite cette année. Les semences vont être distribuées depuis leur site Internet. A l’instar du safran qu’ils ont aussi écoulé chez les restaurateurs locaux et auprès des particuliers par bouche-à-oreille. « Jusque-là toute notre commercialisation s’effectuait en vente directe. Maintenant nous allons pouvoir envisager d’être distribués dans les magasins biologiques et en épicerie fine », explique Carine Goulmot.

Des perspectives de débouchés exponentielles

En monoculture, La Safranette a une démarche inverse à celles des safraniers. La plupart produisant en effet cet épice en complément de leur activité. Ici, c’est le maraîchage qui va venir en soutien. Car la demande en circuit court est forte, selon Carine Goulmot, tandis que la production de safran est concentrée dans le temps, laissant de quoi travailler à d’autres cultures. Le couple reste cependant focalisé sur le safran dont « les perspectives de débouchés sont exponentielles avec le développement des thérapies par les plantes ». La jeune femme est à l’affût de toutes les innovations qui intéressent le safran. Et est intarissable. Une passion dévorante qu’elle partage volontiers : La Safranette propose des stages de formation à tous les safraniers en herbe.
Nathalie Malaterre

Sur la photo : Carine Goulmot et Boris Assi, safraniers. Photo Nathan Raynal - ToulÉco

1 Message

  • guy blouin le 5 octobre 2016 21:28

    Je partage aujourd’hui mon expérience client avec la safranette, car j’ai la ferme conviction d’avoir vu ma bonne foie abusé par le propriétaire M. Borris Assi.

    C’est à l’été 2015, que je m’informe auprès de la safranette pour discuter de la possibilité d’acheter des bulbes de safran et de me les faire expédier au Canada.

    M. Borris Assi le propriétaire qui m’assure qu’il a déjà envoyé des bulles au Canada à quelques reprises (5 ou 6 fois) et ce sans problèmes. Cela me rassure et je décide d’aller de l’avant dans mon projet et je passe une commande pour 400-500 bulbes. M. Assi me demande de payer par transfert bancaire, ceci m’inquiète un peu...j’aurais préféré payer par carte de credit ou par paypal ( au moins j’aurais eu des recours en cas de probleme), mais il semble que la safranette ne soit pas doté de ces modes paiements qui sont pourtant courants aujourd’hui.

    Je fais donc un transfert de 791.50 euros au compte bancaire de la safranette et j’attends patiemment mes bulbes de safran pendant plusieurs semaines. Voyant que je ne recois toujours pas mes bulbes, je communique avec M. Assi afin que celui-ci fasse une recherche de coli pour savoir ce qui est advenu de mes bulbes. Celui-ci est incapable de me dire ce qui se passe avec mon envoi. Quelques semaines plus tard, les douanes canadienne m’avisent que les bulbes qui m’étaient destiné ont été détruites aux douanes, car elles n’étaient pas accompagnées d’un certificat phyto-sanitaire, certificat qui doit être fourni par l’expéditeur. De plus, M.Assi a fait une erreur d’ adressage sur le coli, ce qui a empêché douane Canada de communiquer avec moi, afin de me laisser une chance de demander le certificat phyto-sanitaire à la safranette.

    Je communique donc avec M. Assi pour lui faire part de cette mauvaise nouvelle. M. Assi me répond alors ceci « Je vous demande d’accepter un avoir le temps d’être au point pour l’année prochaine, sachant que je peux toujours renvoyer un colis cette année mais ne garanti pas l’état des bulbes en phase de germination. Je peux aussi si vous préférez, vous rembourser, mais ma structure étant petite et fragile pourrait être compromise ». J’accepte alors d’attendre l’été 2016, afin de ne pas mettre en péril la structure « fragile »de la safranette.

    Je reprends contact avec M. Assi en mai 2016 afin de savoir s’il a entrepris les démarches pour obtenir le certificat phyto-sanitaire, mais il n’a pas débuté les démarches encore. À chaque fois que je lui envoi un courriel, ses réponses tardent de plus en plus. Je fini par l’appeler à la fin du mois de juillet, car avec le délai de livraison, il sera bientot trop tard pour mettre les bulbes en terre. Il me répond qu’effectivement il se fait tard et qu’il va me rembourser en faisant un transfert la 3e semaine d’août.

    Aujourd’hui, 05 octobre 2016, j’attends toujours mon remboursement et M. Assi ne répond plus à mes courriels ni aux messages que je lui laisse sur son répondeur...

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Source : https://www.touleco-green.fr/De-l-or-rouge-bio-a-La-Safranette,12062