« Le scénario Repos, Région à énergie positive 2050, est ambitieux mais atteignable »
Commentaire posté par philotrain le 30 juin 2017 10:13
Il est curieux de ne pas voir évoqués dans cet article deux éléments importants.
Le premier concerne les échanges d’électricité inter-régionaux ; car le volume des imports-exports devrait se développer mécaniquement, grâce aux hausses de prix consécutives à la multiplication des investissements de production et à la mise en place des smart grids. Si toutes les régions avancent au même rythme, les échanges seront globalement équilibrés. Mais que se passera-t-il si une région voisine tardait à investir dans les EnR et comptait sur l’Occitanie pour lui permettre de verdir son image ? Une analyse des trajectoires voisines est-elle à l’ordre du jour ?
Le second est l’absence du mot avion, si magique à Toulouse qu’il ne se trouve pas grand monde pour défendre les trains, notamment les couchettes qui vous amènent à pied d’œuvre à Paris dès 7h du matin, avec une empreinte carbone nettement plus avouable que celle des navettes aériennes depuis Blagnac. Réduire la consommation par habitant ne suppose-t-il pas de freiner l’essor des vols aériens ? Or, toujours pour l’exemple de Blagnac, c’est une progression de 9% du trafic qui est attendue en 2017... avec une part minime de carburants non fossiles, du fait de l’exemption de taxe sur le kérosène pour les vols intérieurs. S’agit-il d’un silence pudique, évitant de froisser un grand constructeur régional d’avions de ligne ?
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