Toulouse métropole et EDF s’associent pour favoriser la transition numérique, énergétique et sociale
Commentaire posté par un toulousain perplexe le 20 janvier 2017 11:05
Le Président semble heureux de confier les rênes de la maîtrise des choix énergétiques locaux à une société anonyme gigantesque, un groupe financier engagé dans une stratégie mondiale. Croit-il que la grenouille puisse égaler le bœuf ?
EDF est historiquement responsable d’une influence notable sur les choix politiques de notre pays. Celle-ci manque souvent de transparence.
La plus récente illustration de cette influence politique est la promotion d’un parc de véhicules électriques (avec une prime gouvernementale de 10000 euros pour chaque achat de Zoé Renault). Pour EDF et les autres responsables d’équilibre, ce parc est destiné à être mis à profit pour mieux réguler l’équilibre des flux d’électricité dans les réseaux de transport (RTE). Les acquéreurs de ces batteries sur roues vont être invités, moyennant des indemnités modestes, à mettre leur investissement à disposition des fournisseurs responsables d’équilibre, EDF en tête, Ainsi, pour honorer ses engagements vis-à-vis de RTE, EDF reporte la charge de l’investissement en moyens de stockage d’électricité sur des acheteurs de véhicules électriques, Le Président toulousain trouve-t-il ce tour de passe-passe judicieux ? En est-il seulement informé par son prestigieux partenaire ?
Donnons à réfléchir aux lecteurs en soulignant que les mariages des carpes et des lapins sont inégaux : Toulouse Métropole ne pèse pas lourd dans ces unions contre nature. Le Président aurait vraisemblablement intérêt à chercher des partenaires de taille plus raisonnable qu’EDF, Airbus, etc.