Une convention de développement durable signée sur l’ancien site d’AZF

Ils s’étaient déjà réunis en 2005, pour signer le premier texte fondateur destiné à alimenter “le plan d’actions de développement durable de la zone”. Les signataires de la Charte se retrouvent 6 ans plus tard, sur le site de l’Oncôpole pour entériner définitivement dix engagements qui doivent permettre de donner une seconde vie à un site emblématique à Toulouse. Pour Benjamin Gandouet, directeur de l’Association Oncopôle de Toulouse, « Le site Cancéropole est la résultante d’un choix de renaissance de l’ancien site d’AZF et d’une opération de renouvellement urbain et de diversification économique volontariste. La création de cette nouvelle zone d’activité dévolue à la recherche et à la prise en charge globale de l’Homme a été une opportunité pour engager un travail collégial autour d’engagement commun pour un développement durable du campus. »

Le site devrait trouver une seconde vie, grâce à une gestion écologique du lieu.

Après l’explosion d’AZF, qui a nécessité une dépollution du site, c’est un Phoenix qui renaît de ses cendres. On évoque la création d’une réserve naturelle régionale. Du côté des déchets, une collecte sélective a été mise en place au bord des voies. Le site dispose maintenant d’une desserte de transports en commun avec 3 lignes de bus connectés au métro. Un parking commun a été aménagé, ainsi que des voies dédiées aux piétons et cyclistes, en continuité avec le centre ville. Enfin, le Grand Toulouse et l’Association ont mis en place une démarche collaborative, via le dispositif « Cancéropole emploi », pour développer une offre d’insertion.

Les partenaires de l’Association Oncôpole, dirigée par Benjamin Gandouet, et présidée par Pierre Cohen, s’engagent donc, mais sur quels principes directeurs ? Benjamin Gandouet : « D’abord évaluer notre performance en matière de Développement durable. Les partenaires s’engagent à quantifier et à qualifier leurs progrès. Ensuite, intégrer les enjeux du Développement durable dans les pratiques professionnelles des partenaires : enjeux environnementaux, sociaux, qui exige d’adopter une démarche d’éco-attitude. Acheter et consommer responsables. Le troisième principe directeur demande de prendre en compte systématiquement ces enjeux dans l’évaluation des projets structurants sur le site de Langlade et dans les processus de décision. Enfin, il faut amplifier les programmes de formation et les actions de sensibilisation aux enjeux et aux projets de développement durable. L’Association est accompagnée tout au long de ce processus par GDF Suez. » Virginie Mailles Viard