
Si l’on regarde le coût global sur quinze ans, qui comprend installation, abonnement, frais d’entretien et prix du carburant, le constat est sans appel : se chauffer au bois est trois fois moins cher que l’électricité, le gaz ou le fuel, et deux fois moins cher qu’une pompe à chaleur. Et ceci sans compter l’augmentation inéluctable des énergies fossiles et de l’électricité. Le chauffage au bois présente un bilan en CO² neutre, puisque la quantité dégagée lors de la combustion correspond à celle absorbée lors de la croissance de l’arbre. Enfin, il participe à l’entretien des forêts qui sont trop envahissantes et est créateur d’emplois en Midi-Pyrénées.
Les chaudières à bois ou à granules sont de plus en plus performantes et certaines présentent des rendements de plus de 90%. Les crédits d’impôt sont valables pour les systèmes dont le rendement est supérieur à 74%. Mais la maîtrise énergétique d’un foyer passe d’abord par une isolation renforcée, une bonne ventilation, et de l’inertie thermique. Tout ces facteurs permettent de réduire la puissance de l’appareil de chauffe, et sont valables dans tous les cas de figure, construction ou rénovation.
La première difficulté est de trouver des installateurs formés. La dépendance de la France à l’électricité nucléaire a éloigné le pays d’une industrie qui fait flores en Europe, tant du point de vue de la fabrication d’équipements haut de gamme, que des emplois induits. Mais des points info-énergies gratuits, pilotés par l’Ademe, vous guideront vers les installateurs qualifiés, labellisés Quali-Bois.
Virginie Mailles Viard
Retrouvez la suite de ce dossier la semaine prochaine
Le jeudi 14 février, retrouvez la deuxième partie du dossier de ToulÉco Green consacré au chauffage au bois. Au menu : les solutions pour vous équiper si vous êtes en train de construire.