Prometil, spécialisée dans les conseils et services en informatique, organise une journée dédiée aux enfants de ses salariés. Le 18 décembre, les seize enfants des trente-huit salariés de l’entreprise toulousaine vont pénétrer dans le monde jusque-là fermé, et de prime abord impalpable, des métiers très techniques de leurs parents. Ils circuleront de bureau en bureau, où chacun aura organisé une représentation de son travail accessible aux plus petits. Dessins, histoires, chants, tous les supports artistiques seront mis au service de cette transmission. Le challenge est de taille : rendre attractif, ludique, des métiers qualifiés souvent de virtuels - ingénierie système logicielle - et à travers cette visite inédite, permettre à l’enfant de projeter une image réaliste derrière la sempiternelle phrase « Maman, papa, vont au travail. »
Signataire de la charte de la parentalité
Pour Charlotte Breton Costedoat, chef de produit, cette approche familiale du monde du travail était inscrite dans les gènes de l’entreprise. Il n’y avait qu’à suivre le courant. « Nos salariés sont majoritairement des trentenaires, donc soit de jeunes parents, soit en possibilité de le devenir. Il était capital de prendre en charge cette dimension familiale. »
Depuis la création de Prometil il y a six ans, l’entreprise a engagé une démarche de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE), et signé la charte de parentalité en entreprise. Plus qu’un symbole, puisqu’elle investit l’entreprise de réels devoirs à l’égard de la question famille-travail, cette charte regroupe aujourd’hui 500 entreprises. Elle incite les signataires à faire évoluer les représentations liées à la parentalité dans l’entreprise, à créer un environnement favorable aux salariés-parents, et à respecter le principe de non-discrimination dans l’évolution professionnelle de ces mêmes salariés.
Autant de voies qui permettent de motiver les salariés, explique Charlotte Breton Costedoat : « La famille, c’est la vie ! L’entreprise doit s’adapter à ces rythmes, pour ne pas que la famille devienne un frein. Nous sommes une petite entreprise, et nous devons lutter avec de très gros concurrents. Nous profitons donc de notre taille de PME pour faire jouer la flexibilité, et rendre notre entreprise ainsi plus attractive. »
Dans le cadre de sa politique de RSE, l’entreprise propose à ses salariés un suivi de gestion de carrière, des formations et des accompagnements de proximité. Un contexte salarial porteur qui a permis à Prometil de remporter le prix du cluster Digital Place pour son application OneBike [1], lors du Défi numérique organisé en octobre 2013 par la communauté urbaine Toulouse Métropole. Prometil, qui compte de grands comptes régionaux et nationaux, comme Airbus, et Thales Alenia Space, mise sur un chiffre d’affaires de 2,8 millions d’euros en 2013.
Virginie Mailles Viard
Notes
[1] L’application OneBike facilite les trajets en vélos libre service. Elle est disponible sur iPhone et sur Android.
1 Message