Les pics de pollution se multiplient actuellement en France, les conditions anticycloniques avec des journées chaudes suivies de nuits froides ne permettant pas la dispersion verticale des polluants. Une trentaine de départements est concernée dont l’Ile de France, touchée depuis une semaine. Ces micropoussières qui sont principalement émises par les véhicules diesel et le chauffage peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé.
Le niveau d’alerte est déclenché à partir d’une concentration moyenne quotidienne de 80 microgrammes de particules par m3 d’air. D’après les organismes compétents, le taux dépasse actuellement le seuil de 50 microgrammes par m3 sur Toulouse et certaines agglomérations de Midi-Pyrénées. Les prévisions de l’Oramip estiment que la situation va perdurer au moins jusqu’à mardi.
« Nous restons très vigilants. Nous sommes en relations avec le préfet qui, en cas d’alerte, mettra en place des mesures restrictives conformément à l’arrêté préfectoral "mesures d’urgence" » a indiqué le maire de Toulouse Pierre Cohen.
Quand la procédure d’alerte est déclenchée, des mesures comme la baisse des vitesses maximales autorisées sur les voies rapides, sont alors prises par chaque préfecture et des messages d’alerte sont diffusés pour rappeler aux plus fragiles de réduire leurs activités physiques. Pour l’ensemble de la population, il est également recommandé d’utiliser les transports publics plutôt que la voiture, de ne pas faire de sport et de s’éloigner des axes routiers très fréquentés. A la maison, il est souhaitable d’aérer son intérieur pendant les heures creuses (tôt le matin, tard le soir). Enfin, contrairement aux idées reçues les masques de protection type chirurgie ne permettent en aucun cas d’arrêter les particules.