Pour une collectivité qui hérite d’une zone en friche, d’un lieu à réinventer, la compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG) s’impose comme un outil à multiples ressorts : elle diagnostique, crée, requalifie, et transforme les lieux inadaptés en endroits viables et durables. Seule ou en partenariat avec d’autres professionnels, la CACG pense le devenir d’un site avec les exigences d’aujourd’hui. Que son métier d’origine soit l’hydraulique, qui l’a propulsée comme un acteur de poids dans l’essor économique gascon, a tout à voir dans sa façon de suivre le cours des choses. Pour dire qu’il n’y a dans cette démarche rien d’opportun, mais que cela s’inscrit dans son histoire qui date de 1959, et que c’est un métier qui coule dans ses veines : participer au développement économique des territoires. Elle va innerver les différents pôles environnementaux, éveiller les collectivités à la nécessité de penser autrement les équipements publics.
Marie-Pierre Bouget, urbaniste, responsable du pôle aménagement économique, a fait ses armes en Bretagne, où là-bas aussi, l’intérêt des collectivités pour un aménagement durable est de plus en plus prégnant. « Nous éveillons les consciences sur ce qui est une évidence, mais les habitudes ont la vie dure ! Bien orienter les parcelles, être moins voraces d’espaces, penser à la circulation des passants et de cyclistes, rappeler que ce sont des hommes qui vont travailler là, 8h par jour. Pour nous, c’est l’intérêt général qui prime. Nos opérations sont qualitatives : comment rester au service de la collectivité, et aussi la faire évoluer. »
Le champ d’action de la CACG a considérablement évolué dans ses oeuvres. « Nous orientons le Grand Tarbes dans la réalisation d’un bâtiment basse consommation, un restaurant inter-entreprises sur un site d’Alstom. Nous avons aussi réalisé une mini-crèche pour une petite commune rurale. Dans le cadre d’un éco-quartier, nous travaillons avec la ville d’Orthez sur la reconversion d’une papeterie. Nous sommes aussi concessionnaires de plusieurs zones d’activités. Nous sommes pour les collectivités un ensemblier , nous les aidons à monter le projet pour qu’il sorte de terre. »
L’analyse de la CACG sur l’économie des territoires, qui s’étendent de Midi-Pyrénées à l’Aquitaine, lui permet de les accompagner dans leurs réflexions sur les SCOT qui dessineront nos paysages de demain. « Les Assises permettent de rencontrer des territoires précurseurs, d’échanger les pratiques, de voir ce qui se fait ailleurs. Il n’y a que comme cela que l’on avance ! »
Virginie Mailles Viard
Une série de portraits réalisés avec :
La CACG en Haute –Garonne en 2011, c’est une trentaine d’actions dont :
- Eau : gestion de 33,4 millions m3 répartis dans 6 réservoirs, irrigation de 8412 Ha, travaux de modernisation des réseaux d’irrigation, travaux de maintenance sur la Canal de la Neste, études sur les évolutions hydro-climatiques, sur les besoins et les ressources en eau à l’échelle du bassin de la Garonne - Animation du réseau Bistrot de Pays -Arbitrage dans les différents usages du foncier en milieu rural : terres agricoles, urbanisation, environnement, tourisme - Partenaire du projet franco espagnol de Coopération Agroalimentaire et Agrotouristique Pyrénéenne - Accompagnement de projets économiques agroalimentaires structurants - Formation : intervention dans les écoles d’ingénieurs agronomes
A propos de la CACG
Historiquement une société d’aménagement pour les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine. Sa mission initiale « aménager les territoires et gérer l’eau » l’a conduite au fil des ans à se développer sur différents domaines d’activités. Elle intervient aujourd’hui principalement sur les domaines de l’eau, l’environnement, et du développement économique et territorial.
LA CACG en quelques chiffres
Capital social : 2,1 millions " / Chiffre d’affaires : 43,9 millions " Budget formation : 450 K " / Effectifs : 196 salariés Production : 37,3 millions " Gestion de 500 millions de m3 d’eau sur 5 grands bassins de Sud-Ouest Aménagement de 435 ha sur une quinzaine de sites industriels, tertiaires ou commerciaux
