« Les perturbateurs endocriniens sont un des éléments importants de la croissance des maladies chroniques. Elles sont en progression de façon considérables en France et en Midi Pyrénées. C’est la dernière région française du point de vue de la qualité du sperme », a déclaré André Cicollela, président du Réseau environnement santé (RES) à l’occasion du lancement de la campagne « Hopital sans perturbateurs endocriniens » à la Clinique Pasteur, ce mardi 23 juin.
La Clinique Pasteur est le premier établissement de santé français signataire de cette campagne, lancée par le Comité pour le développement durable en santé (C2DS) afin de sensibiliser sur les perturbateurs endocriniens ses 475 établissements sanitaires et médico-sociaux adhérents. Les acteurs de santé signataires sont invités à mettre en application dix éco-gestes, définis par un groupe pluridisciplinaire de professionnels de santé et avec le soutien du RES. « La question des perturbateurs endocriniens est complexe et on ne peut pas avoir de réponse simple aujourd’hui. Il faut agir avant d’avoir une réponse simple, » alerte André Cicollela. « Les hôpitaux sont en pointe - on sait que des dispositifs médicaux contiennent encore des phtalates - et ils auront un rôle d’entrainement. »
Cet engagement de la Clinique Pasteur confirme son volontarisme en termes d’achats responsables et son implication dans la sensibilisation de ses parties prenantes aux éco-gestes positifs pour la santé.