Il a failli être illégal. L’Armagnac a manqué de peu d’être classé parmi les produits inflammables, et de rentrer dans la très sévère directive Seveso III.
La Commission du développement durable, présidée par le sénateur gersois Raymond Vall, a saisi cette semaine Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Elle a confirmé, ce lundi 27 mai au Sénat, que pour le « stockage des alcools de bouche de plus de 40 degrés, les textes d’application prévoient bien une rubrique spécifique pour eux ».
C’est la Direction générale de prévention des risques (DGPR) qui s’est appliquée au mois de mars à mettre en conformité les alcools de bouche à la loi européenne. L’eau-de-vie échappe pour l’instant à la classification « risques toxiques ».