Vendredi 17 janvier, quatre-vingts faucheurs volontaires venus de toute la France s’introduisaient sur le site de Monsanto à Trèbes, dans l’Aude, provoquant des dégâts estimés à 10.000 euros. Une opération coup de poing pour réclamer la prolongation du moratoire contre les plantations de maïs OGM.
Suite à l’invalidation de l’interdiction française sur le maïs MON810 par le Conseil d’État le 1er août 2013, les anti-OGM attendent toujours une réponse officielle de la part du gouvernement.
Le Conseil d’État a estimé que la France n’a pas apporté la preuve de l’urgence et d’une situation susceptible de présenter un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l’environnement. Mais le lendemain de cette décision les ministres de l’agriculture et de l’environnement s’engageaient à « maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM, afin de prévenir les risques environnementaux et économiques pour les autres cultures et l’apiculture », d’ici aux prochains semis.
Mais depuis cet engagement, aucun communiqué officiel n’est tombé.
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