La communauté urbaine Toulouse Métropole vient d’achever une expérimentation d’autopartage menée auprès d’une trentaine d’agents volontaires. Les véhicules partagés par ce groupe d’utilisateurs étaient réservés sur une plateforme internet, et les informations, notamment sur sa localisation, transmises sur le téléphone de l’agent. Lequel téléphone servait... à ouvrir et démarrer la voiture grâce à la technologie sans-contact NFC (Near field communication).
Baptisé autopartage@toulouse, ce projet avait été labellisé par le ministère de l’Industrie en 2010, dans le cadre de l’appel à projets « Objets communicants et sans contact ». Après cette phase d’expérimentation, devrait débuter l’étape d’industrialisation.
Outre la communauté urbaine, ce test grandeur nature a impliqué de nombreux acteurs, dont plusieurs entreprises de la Ville rose. Le site toulousain Continental a ainsi équipé la dizaine de véhicules et piloté le projet ; la société Artal Technologies, basée à Toulouse-Labège, a développé la partie logicielle ; le groupe Oberthur Technologies était chargé de la partie sécurité et identification ; la coopérative d’autopartage toulousaine Mobilib’ qui est intervenue en tant qu’opérateur ; et la start-up toulousaine Lyberta, spécialiste des solutions de gestion parkings, s’est occupée de l’information en tant réel et notamment du stationnement.
Cette expérimentation a également reçu le soutien de Renault, qui a fourni des véhicules Twingo, et de Bouygues Telecom, qui a déjà développé des technologies NFC.