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Cosmétiques. Le Toulousain #bonheur surfe sur les nouvelles tendances du soin

Des cosmétiques bio, écoresponsables, produits en région, vendus sur le net et en pharmacie dans toute la France, un soutien à des associations ou commerces locaux… La nouvelle marque de cosmétiques #bonheur résonne fortement avec les préoccupations des consommatrices d’aujourd’hui.

Être bien dans sa peau, c’est le nouveau mantra de la beauté. Les consommatrices aspirent désormais à des produits de soin plus « clean » et qui ont du sens pour elles. Dans un secteur ultra concurrentiel, la toute nouvelle marque de cosmétiques #bonheur, créée à Toulouse par Anthony Gayraud et Julien Bardou, coche toutes les cases de ces dernières tendances en la matière. « Notre cible est plutôt une femme active, urbaine, dans la trentaine ou quarantaine, qui donne une prime aux valeurs de vérité. D’où notre choix de transparence dans nos formules bio certifiées Ecocert et le développement de produits à faible impact environnemental, sans suremballage ni plastique, où tout est recyclable. Enfin, nous ne faisons pas de promesse magique, nous proposons plutôt la recherche d’un bien-être global avec, notamment, des compléments alimentaires, et une expérience communautaire forte », explique le PDG de #bonheur, Anthony Gayraud.

Une distribution multicanale, sur le net et dans 600 officines

Après six années au sein du groupe Pierre Fabre, une expérience dans une PME bordelaise de produits de soin du corps, le groupe Panther, et une collaboration avec le parfumeur Groupe Berdoues, le dirigeant de 35 ans a mûri son projet et rôdé son marketing depuis le dépôt des statuts de la marque, en juin 2019. Le site de vente en ligne a été lancé en novembre 2020 avec dix-sept références produits, des nutri-cosmétiques, sérums, crèmes, masques ou huiles démaquillantes.

Mais, « même si les dernières marques "digital native" comme Typology ou Aime Skincare marchent très bien, nous estimons qu’il faut aussi proposer une expérience physique sensorielle du produit. La consommation de demain ne peut pas exclure le retail », soutient Anthony Gayraud. Des accords-cadres ont donc été passés avec les plus gros groupements de pharmacies en France, soit au total près de 600 à 800 points de vente à terme dans l’Hexagone. « En retour, ce canal de distribution va générer de la trésorerie, qui nous permettra de financer notre notoriété sur les réseaux sociaux. Car la vente en pharmacies seule ne fait pas une marque », anticipe le dirigeant. Quelques contrats avec des influenceuses sont d’ores et déjà en cours de signature.

Une fabrication à 100% dans le Sud-Ouest

Outre ce positionnement écoresponsable et « phygital », le « made in France », voire « made in Sud-Ouest », est aussi mis en avant par la marque. Les compléments alimentaires sont produits par les Laboratoires Lebeau à Grisolles, près de Montauban. Ils ont été développés avec l’aide d’une nutritionniste toulousaine, Hélène Brunengo. Les produits cosmétiques, quant à eux, sont fabriqués par la société Sollice Biotech, à Bergerac, en Dordogne. « Nous avons d’ailleurs dû décaler de trois mois le lancement de la marque car leur usine a brûlé en juillet avec tous nos produits. Avec trois mois d’activité en moins, nous n’atteindrons que 200.000 euros de chiffre d’affaires en 2020 alors qu’au moment de l’incendie, nous avions déjà enregistré 800.000 euros de commandes pour l’année. Elles seront reportées à 2021 », explique Anthony Gayraud.

Enfin, pour répondre au besoin de sens de la consommatrice cible, plusieurs opérations de soutien aux acteurs ou producteurs locaux sont prévues, comme l’offre de produits surprises pour tout achat en officines, ou le financement d’associations caritatives. L’entreprise, qui compte cinq salariés aujourd’hui, s’est lancée avec 400.000 euros de prêt bancaire et 300.000 euros de fonds propres au travers d’un family office. En 2021, la marque prévoit d’être distribuée dans 300 pharmacies et d’atteindre 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 10% via le net.
Isabelle Meijers

Sur la photo : Anthony Gayraud, PDG de #bonheur, joue la complémentarité entre la vente digitale et le commerce physique en officines. Crédit : Rémy Gabalda - ToulÉco.

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Source : https://www.touleco-green.fr/Cosmetiques-Le-toulousain-bonheur-surfe-sur-les-nouvelles,30134