Carole Delga, présidente de la Région Occitanie s’oppose à la décision de la Commission européenne que la France ouvre systématiquement à la concurrence les concessions actuelles sur les barrages hydro-électriques à l’échéance des contrats en cours. Actuellement la majorité des barrages sont gérés par EDF et Engie.
« L’Occitanie est actuellement la 2ème région française en production d’énergie d’origine hydro-électrique. Notre parc est essentiel pour le système électrique français et joue un rôle majeur pour le développement durable de notre territoire, que j’ai souhaité amplifier dès le début de mon mandat à travers la démarche « Région à énergie positive »… À ce jour, les conventions établies avec EDF et Engie permettent de garantir par l’irrigation, la possibilité de l’activité agricole, mais également la bonne gestion des milieux aquatiques et un bon niveau de qualité de l’eau, ou encore la multiplication des zones de baignade et le développement de l’activité de pêche. Ma conviction est que la mise en concurrence n’est pas en mesure d’assurer la pérennité de ces partenariats, fondés sur la confiance entre nos territoires et les opérateurs des barrages…. », a déclaré Carole Delga.
Le 8 mars dernier un courrier a été adressé par la Présidente au Président de la République, au sujet de la situation de la chaîne hydro-électrique Lot-Truyère, alors qu’une mise en demeure a été prononcée par la Commission européenne, en faveur de la mise en concurrence. Ce parc (15 centrales) représente 10% de la puissance hydro-électrique installée en France et 37% de celle en Occitanie.
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